Bienvenue au Polar Club

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C'est comme deux chevaux alezans

Qui broutent paisiblement

Dans le soleil couchant.

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Il n'y a pas d'heure pour écrire ni pour prendre le train.

Il n'y a pas d'heure pour dire je n'y crois plus.

Il n'y a plus d'heure ni de jour.

C'est comme ce train qui tremble sous ma plume et l'odeur nauséabonde des paysages chimiques.

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La musique se fond au paysaqe, et aux bruits du train. Par interstice elle s'engouffre et mange le silence. Elle s'affole alors et mon humeure se calque sur elle. Tu es tellement loin que je ne t'imagine même pas à côté de moi. Tu es tellement loin que plus rien ne sonne, ni mes paupières, ni mon sourire, ni au dessous de ma poitrine.

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Le bleu d'un soir d'été et la lumière vers ma colline, qui point vers le Nord.

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