29 janvier 2008
Morey Piya
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Quand je suis fatiguée et petite étoile seule, je me prends pour une héroïne de Shakespeare. Je joue mon drame devant les miroirs de la grande armoire du salon. J’apprécie ces traces de maquillage qui cendrent mes yeux et les font désireux et blasés. Beaux et sombres, intenses et froids, suppliant et forts. « Non, ne m’approche plus. » pourraient-ils crier. Mais à qui ? Personne ne m’approche, ou du moins personne ne me touche l’âme.
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C'est pas comme cela,
mais je ne me prend pas en
photo dans ces moments.
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