Minuit, l'heure du crime

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Je me lève la nuit faire un rapt du côté des cookies et des pépitos. Bon sang! Mais il faut fermer cette porte ou les loups-garous vont venir me dévorer. Après le larcin commis, je ferme bien cette foutue porte.

Une douce lumière rouge emmane de ma chambre. Une lumière cocon, quasi iréelle qui brille comme un appel rouge vers un fond vide. J'hallucine et rêvasse devant ma lampe fusée. Les petits confettis m'éblouissent au rythme d'innombrables allers-retours.

La vie en a encore moins de sens. Il n'y a plus rien à dire, plus rien à écrire.

Les loups-garous vont-ils me dévorer cette nuit? Je crois qu'à force d'aller piocher dans les paquets de gateaux, je suis devenue une présence familière. Les complices de crime ne se dénoncent pas.

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